Challenge Livra'deux pour pal'Addict *6*

Challenge Livra'deux pour pal'Addict sur Livraddict.

Le principe :

En binôme, chacun choisi dans la PAL de l'autre, trois livres :

- Qu'il a lus et aimerait faire découvrir à son partenaire

- Dont il aimerait avoir l'avis d'un ami

- Des titres qui vous interpellent pour leur résumé...

Sur ces trois livres, vous en choisissez un et dans un délai imparti, vous devez le lire et en faire un avis.

C'est reparti pour un tour et comme on ne change pas une équipe qui gagne je continue l'aventure "Livra'deux pour pal'Addict" avec Piplo. 

J'ai pioché dans sa PAL :

1. Peter Pan 
2. Dans les bois eternels de Fred Vargas
3. Le Club des Incorrigibles Optimistes de Guenassia

Elle a choisi de se plonger dans : Le Club des Incorrigibles Optimistes

Elle a déniché dans ma PAL

1. L'inquisiteur par ce que j'ai vraiment aimé ce livre et j'ai hâte de voir ce que tu en penses!
2. Gatsby car je l'ai aussi et j'hésite encore à le lire... Ton avis pourrait me décider!
3. Le symbole perdu, car j'aime cette saga de Brown, d'ailleurs je lis inferno en septembre !!

J'ai choisi de me plonger dans : Le symbole perdu

Qu'est ce qu'on lit par ici ?!

Sixième chronique pour mon rendez vous "Qu'est-ce qu'on lit par ici..."

Pour commencer "Qu'est-ce qu'on lit chez les amis ..." :

Et maintenant "Qu'est-ce qu'on lit dans la famille ..." :

Connaissez-vous ces lectures ?

En espérant que cela vous donne des idées de lectures.

Et chez vous Qu'est ce qu'on lit ?

L'Affaire Nicolas Le Floch, Jean François Parot (LC)

Petits détails : 

Vol  n° 398p

Destination : Paris, Versailles, Londres... 

Descriptif : En ce mois de Janvier 1774, Nicolas Le Floch, le célébre Commissaire au Châtelet, est d'humeur sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable.
Qui cherche à compromettre le protégé du Roi et du Lieutenant Général Sartine?
Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met directement en péril la sureté de l'Etat, Nicolas doit se cacher.
Au service du Secret du Roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de Cour. Avec l'aide du fidèle Inspecteur Bourdeau, tandis qu'entre Londres, Versailles et Paris les factions rivales s'affrontent, il devra déjouer bien des pièges.
Après "Le Fantôme de la Rue Royale", c'est avec le même plaisir que nous retrouvons l'intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à gronder.

Mes Impressions sur le voyage : 

Enfin ! Quelle joie je me faisais de retrouver mon commissaire préféré et ma patience (une longue année...) fut récompensée. Si vous me suivez déjà depuis quelques temps vous savez que je suis littéralement sous le charme de cette saga historique, que Mr Parot fait parti des auteurs chers à mon coeur et que Nicolas Le Floch est un de mes princes charmants. Si vous en doutez jetez un coup d'oeil ici ou encore là. 

Bref comme l'année dernière, je ne suis pas partie seule à la découvertes des aventures de Nicolas. En effet j'ai renouvellé pour une nouvelle édition la LC spéciale Saga Le Flochiennes. Le principe est toujours le même : Lisez n'importe quel(s) tome(s) de la saga ! Et avec un grand plaisir, j'ai vu nombre d'anciens participants repartir pour une nouvelle édition et avec eux quelques petits nouveaux. 

Il est grand temps que je vous sonne mon avis sur ce T4 car je ne déroge pas à ma mauvaise habitude d'être souvent en retard même pour mes propres LC ^^

Ce quatrième tome est un peu particulier. En effet il marque un tournent dans la saga, étant le témoin d'événements historiques majeurs et de grands bouleversements dans la vie de notre héros. 

Nous retrouvons Nicolas plus de 10 ans après ses peremière aventures parisienne. Le Breton ets devenu un presonnage clés de la Capitale Parisienne et un des hommes de confiance de Roi Louis XV. Cette confiance accordée par le monarque et son Lieutenant Général de Police Sartine est amplement méritée. Cependant toute gloire aussi secrete soit elle arrive bien souvent avec sa rançon, rançon qui n'est pas tiujours très réjouissante. Au crépuscule du règne du "Bien-Aimé", une sombre affaire plonge le Marquis de Ranreuil dans un deuil et entache donc la flamboyante carrière de Nicolas Le Floch d'un sombre doute meutrier. 

En effet, à la suite d'une soirée où les émotions soufflèrent le chaux et le froid dans le coeur de notre commisaire, sa maîtresse, l'oiseau des îles Julie de Lastérieux est retrouvée morte à son domicile. Non seulement Nicolas ne garde qu'un vague souvenir de la nuit précendente entre effluves d'alcool et soubressaut d'une fête dont il s'est enfuit précipitament mais tout porte à croire qu'il serait le meutrier ou tout du moins le coupable idéal... Désorienté, endeuillé, accusé mais néamnoins entouré de ses fidèles amis qui n'ont cure des prétendues preuves toutes plus accablantes les unes que les autres, Nicolas va tenter de se tirer de ce guépier non sans y laisser des plumes...

Envoyé à Londres résoudre une affaire qui entache l'honeur de la favorite, Nicolas pourtant protégé par le secret d'état ne restera pas longtemps hors de danger. Pensant fuir la dangereuse Capitale Française incognito pour accomplir un ordre de son souverain, Nicolas risquera maintes fois sa vie au cours de son aventure anglaise. 

Cette enquête outre manche se revèle plaisante pour le lecteur et encore plus pour les fan de la saga dont je fais partie. En effet voir Nicolas évoluer en terrain inconnu loin de ses precieux amis et tous ses repères, rencontrer des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres... C'est vraiment très sympathique alors je proclame "God save the commisionner". D'autant plus que ce périple Londonnien revèle à Nicolas bien plus qu'il ne l'aurait cru... SPOILER, SPOILER, SPOILER Et oui se pourait-il que notre commissaire est un fils qui l'attends à paris, un fils né de son premier amour, une demoiselle devenue tenacière de maison close... FIN SPOILER FIN !

Je vais mainteant vous parlez de ce qui m'a énormement plu dans cette lecture. 

Quand s'ouvre cette enquête un peu particulière nous sommes en janvier 1774 soit quelques mois avant la mort du souverain français Louis XV. En effet la santé du monarque se dégrade sous le poid des années, des affaires nationales, des intrigues de la cour et de ses favorites. Nicolas Le Floch possédant la confiance du Roi, il va l'accompagner jusqu'à ses derniers instants.

La vérole emportera honteusement le souverain et avec lui ses secrets. Cependant c'est dans ce délicat moment que le génie de Parot prend tout son sens, en effet la petite histoire du polar historique croise alors la Grande. Ainsi nous assistons au dernier souffle du roi, à son enterrement secret mais également à l'excecution des dernières volontés du souverain. Parmis elle se trouve le cadeau ultime qu'il fit à sa maîtresse : des diamants. Et devinez qui se chargea de les délivrer à la comtesse du Barry prisonnière d'un couvent ? Et bien notre commissaire Le Floch ! Ceci va lui attirer bien des ennuis car une clé pour l'autre règne attise bien des convoitises... Et qaund on sait que ces mêmes diamants conduirent Mme Du Barry à la guillotine où elle prononcera cette fameuse phrase "Encore un moment, messieurs les bourreaux" , cela laisse à réfléchir. Bref c'est vraiment interessant d'assister à ce moment tristement historique de l'intérieur !

Malheureusement pour notre comissaire, ce début de nouveau règne, celui de Louis XVI, va se révéler bien compliqué. Bien qu'il possède la confiance du nouveau souverain, beaucou de ses amis appartenant au règne précédent vont peu à peu se retirer du milieu de la justice royale. Ainsi La Borde et surtout Sartine, devenu ministre de la marine, risque bel et bien d'apparaitre de moins en moins dans la vie de Nicolas... 

C'est donc encore une fois une énorme coups de coeur pour cette aventure de mon bien aimé Commissaire Le Floch. Une enquête vraiment originale et qui laisse présager bien des bouleversements ...

Extraits du voyage : 

" Le Lieutenant Général protège, je le cite, Un petit bâtard de commissaire dont le roi s'est entiché ! "

" La journée serait lourde comme le poid qui pesait sur son coeur. "

L'Auteur : 

Jean François Parot est ambassadeur en Guinée Bissau et historien de formation. Pour écrire les aventures de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet dans la France de Louis XV et de Louis XVI, il s'est appuyé sur sa solide connaissance du Paris du XVIIIe siècle.

Je suis ravie d'avoir organisé cette Lecture Commune !

Et je tenais à remercier les participants :

Achille49 - Grizelda - Samlor - Un Chocolat dans mon roman - Riz-deux-zzz - Sharon - Erine6 - Kincaid - Piplo

Vous pouvez lire leurs avis sur les différents tomes ici !

Et voici en particulier les avis de Piplo et d'Un chocolat dans mon roman qui ont lu comme moi le T4

Merci à tous les participants pour vos chaleureux avis et j'espère vous retrouver prochainement pour une troisième édition sur Nicolas Le Floch ! 

Le théatre de l'absurde en deux pièces : La Cantatrice chauve de Ionesco et Fin de partie de Beckett [En Bref]

        

Mes Impressions sur les voyages : 

Deux pièces vraiment atypiques que j'ai découvert en vue de mon Bac de français.

Un extrait de la Cantatrice Chauve faisait parti de mon dossier, j'ai décidé d'en lire plus. Quant à Fin de partie, l'intrigue ou plutôt "l'antiintrigue" de cette antipièce m'a intriguée. 

J'ai vraiment apprécié ces deux pièces hors du commun qui romptent avec les règles du théatre classique tout en réinventant avec panache un théatre plus moderne.

Inoesco et Beckett au travers de l'antithéatre ont su délivrer des textes en adéquation avec leur époque. Celle d'une humanité brisée par les horreurs de la Seconde Guerre et la honte d'être humain. 

Fin de partie est vraiment incroyable, l'intrigue dénuée de fioriture et même de rebondissement repose sur un dialogue quasi existentiel entre Clov et Hamm. Ces deux personnages sont dépendants l'un de l'autre et même si Clov souhaite s'échapper de cette contrainte quotidienne, nous ne découvrons quand fin de pièce si cela lui sera posible. Beckett semble avoir choisi habillement le nom de ses personnages, ainsi Hamm (marteau en anglais) enfonce systématiquement Clov (le clou en anglais) pour le forcer tantôt à partir tantôt à rester. 

La Cantatrice Chauve est quant à elle vraiment délirante. Rationnels s'abstenir car pour apprécier ces scènes dénuées de bon sens il faut savoir lacher prise et tenter de comprendre le sens caché subtilement par Inoesco de cette pièce. La lecture est ponctuée de dialogues et rebondissements tous plus étranges les uns que les autres et cela fait de cette pièce un ovni livresque vraiment incroyable. 

Je suis ravie d'avoir découvert l'antithéâtre au travers de ces deux pièces magiques.

Extraits des voyages

La Cantatrice Chauve : 

" M. Smith : Ah, la la la la.

M. Martin : Vous avez du chagrin ?

Mme Smith : Non. Il s'emmerde. "

"Alors, chère madame je crois qu'il n'y pas de doute, nous nous sommes déjà vus et vous êtes ma propre épouse... Elisabeth, je t'ai retrouvée ! "

Fin de partie : 

" Hamm : Cette nuit, j'ai vu dans ma poitrine. Il y avait un gros bobo.

Clov : Tu as vu ton coeur.

Hamm : Non c'était vivant. "

Le joueurs d'échecs, Stefan Zweig

Petits détails : 

Vol  n° 95p

Destination : Un Paquebot en direction de l'Argentine et une prison de luxe pendant la 2nde Guerre Mondiale 

Descriptif : Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... 

Mes Impressions sur le voyage : 

Il y a quelque mois je repartais avec Piplo dans une cinquième session du challenge Livra'deux pour pal'Addict . Elle avait pioché une sélection de trois livres dans ma PAL et j'avais retenu le Joueur d'échecs de Stefan Zweig . Nous voici à l'heure des comptes !

Ce court roman que l'on pourrait presque qualifier de nouvelle m'a vraiment touchée. 

C'est une histoire bien particulière que nous délivre à titre de testament Zweig. 

On pourrait la considérer comme le dernier cri de révolte et d'impuissance d'un auteur qui a perdu tout espoir et qui ne croit plus en la force de sa plume pour lutter contre l'obscur pourvoir de l'armada nazie.  

Comme Monsieur B, prisonnier de "luxe" des nazis qui ne trouve que les echecs pour évader ses sens, Zweig a usé de son talent d'écrivain. Et les deux hommes ont vu leur leur maigre liberté intellectuelle se transformer en prison dorée jusqu'à les rendre fou. 

Monsieur B est devenu un joueur compulsif mais jouer ne le libérant plus, ainsi dépendant et esclave des échecs au point de devoir s'éloigner d'un damier jusqu'à la fin de sa vie.

Zweig, lui a noirçit des pages et des pages, de ses idées et est devenu un billant écrivain, rivalisant de fraicheur et d'audace. Cependant lorsque le dernier rempart d'espoir qu'était sa plume est devenu inefficace qui lui restait-il ? Et bien il choisi de mourrir pour appaiser ses souffrance d'éxilé inpuissant face aux totalitarismes.

Ainsi ce roman se révèle le dernier message d'un écrivain au génie désabusé. Un très beau texte, qui se laisse parcourir très facilement et vous marque pour très longtemps.  

Extraits du voyage : 

" Comment se figurer l'activité d'un cerveau exclusivement occupé, sa vie durant, d'une surface composée de soixante-quatre cases noires et blanches ? "

" Vouloir jouer aux échecs contre soi-même, est donc aussi paradoxal que de vouloir marcher sur son ombre. "

L'auteur :

Stefan Zweig est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Emile Verhaeren, Stephan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive de la capitale autrichienne avant de quitter son pays natal en 1934 à cause des événements politiques. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe  et surtout d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard. Il se donna la mort au Brésil à l'âge de 60 ans.

La Chronique de Piplo sur Le Fauteuil hanté de Gaston Leroux 

Les avis des autres voyageurs sont ici.