Mes Impressions sur les voyages :
Deux pièces vraiment atypiques que j'ai découvert en vue de mon Bac de français.
Un extrait de la Cantatrice Chauve faisait parti de mon dossier, j'ai décidé d'en lire plus. Quant à Fin de partie, l'intrigue ou plutôt "l'antiintrigue" de cette antipièce m'a intriguée.
J'ai vraiment apprécié ces deux pièces hors du commun qui romptent avec les règles du théatre classique tout en réinventant avec panache un théatre plus moderne.
Inoesco et Beckett au travers de l'antithéatre ont su délivrer des textes en adéquation avec leur époque. Celle d'une humanité brisée par les horreurs de la Seconde Guerre et la honte d'être humain.
Fin de partie est vraiment incroyable, l'intrigue dénuée de fioriture et même de rebondissement repose sur un dialogue quasi existentiel entre Clov et Hamm. Ces deux personnages sont dépendants l'un de l'autre et même si Clov souhaite s'échapper de cette contrainte quotidienne, nous ne découvrons quand fin de pièce si cela lui sera posible. Beckett semble avoir choisi habillement le nom de ses personnages, ainsi Hamm (marteau en anglais) enfonce systématiquement Clov (le clou en anglais) pour le forcer tantôt à partir tantôt à rester.
La Cantatrice Chauve est quant à elle vraiment délirante. Rationnels s'abstenir car pour apprécier ces scènes dénuées de bon sens il faut savoir lacher prise et tenter de comprendre le sens caché subtilement par Inoesco de cette pièce. La lecture est ponctuée de dialogues et rebondissements tous plus étranges les uns que les autres et cela fait de cette pièce un ovni livresque vraiment incroyable.
Fin de partie est vraiment incroyable, l'intrigue dénuée de fioriture et même de rebondissement repose sur un dialogue quasi existentiel entre Clov et Hamm. Ces deux personnages sont dépendants l'un de l'autre et même si Clov souhaite s'échapper de cette contrainte quotidienne, nous ne découvrons quand fin de pièce si cela lui sera posible. Beckett semble avoir choisi habillement le nom de ses personnages, ainsi Hamm (marteau en anglais) enfonce systématiquement Clov (le clou en anglais) pour le forcer tantôt à partir tantôt à rester.
La Cantatrice Chauve est quant à elle vraiment délirante. Rationnels s'abstenir car pour apprécier ces scènes dénuées de bon sens il faut savoir lacher prise et tenter de comprendre le sens caché subtilement par Inoesco de cette pièce. La lecture est ponctuée de dialogues et rebondissements tous plus étranges les uns que les autres et cela fait de cette pièce un ovni livresque vraiment incroyable.
Je suis ravie d'avoir découvert l'antithéâtre au travers de ces deux pièces magiques.
Extraits des voyages
La Cantatrice Chauve :
" M. Smith : Ah, la la la la.
M. Martin : Vous avez du chagrin ?
Mme Smith : Non. Il s'emmerde. "
"Alors, chère madame je crois qu'il n'y pas de doute, nous nous sommes déjà vus et vous êtes ma propre épouse... Elisabeth, je t'ai retrouvée ! "
Fin de partie :
" Hamm : Cette nuit, j'ai vu dans ma poitrine. Il y avait un gros bobo.
Clov : Tu as vu ton coeur.
Hamm : Non c'était vivant. "
Il faudra que je les découvre alors, mais qu'est ce que l'anti-théâtre???
RépondreSupprimerL'antithéatre c'est la réinventation du théatre moderne qui nie le sublime du théatre classique car il n'a plus lieu d'exister dans un monde qui a connu de telles horreurs.
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