lundi 30 avril 2012

Concerto à la mémoire d'un ange

Petits détails : 


Vol  n° 230p
Destination : Le Bugey / En mer / La Thaïlande, Shanghai et Annecy /  Le Palais de l'Elysée
Descriptif : Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. A chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques-uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ?



Mes impressions sur le voyage :


Pour moi Eric Emmanuel Schmitt ce fut d'abord, Oscar et la Dame Rose, une lecture devant laquelle je n'avais pu retenir mes larmes, puis l'enfant de Noé, une histoire poignante et enfin mon dernier voyage eut lieu avec Odette Toulemonde, un chouette recueil de nouvelles dont une, Le plus beau livre du monde, m'avait particulièrement marquée.
Autant dire qu'au moment d'ouvrir Concerto à la mémoire d'un ange je comptais passer un excellent moment. Une belle couverture, un synopsis intriguant et un recueil agrémenté du Journal d'écriture de l'auteur, bref un programme plus qu'enthousiasmant. Chose promise, chose due. Les quatre nouvelles de ce recueil sont bel et bien à la hauteur de mes attentes.


Schmitt se révèle un excellent nouvelliste (bien meilleur qu'avec Odette Toulemonde) et ce genre lui va plutôt bien. Il décrit la nouvelle dans son Journal d'écriture comme "une épure de roman, un roman réduit à l'essentiel". Bien sûr ses nouvelles n'ont pas l'aisance de ses romans mais elles sont toutes aussi incroyables.
Dans chacune d'elles on retrouve la patte de Schmitt et ce petit truc en plus qui nous fait réfléchir ... 
Sommes-nous libres de nos choix, possédons-nous réellement ce libre arbitre qui fait de nous des êtres à part entière et si oui pouvons-nous vraiment changer. Ce sont ces questions que nous pose Schmitt. Nous pouvons tous changer mais sommes-nous prêts à le faire, sommes-nous prêts à faire des concessions ou même des sacrifices pour saisir notre chance.  
Alors voilà on peut avoir peur ou n'être pas préparé mais il ne faut pas laisser passer cette merveilleuse occasion et je pense que c'est cela que Schmitt a voulu nous faire comprendre. Nous avons et nous aurons toujours le choix et c'est avant tout un encouragement à toujours être prêt qu'il nous livre ici. Sainte Rita, dernier espoir de tous ces personnages mais surtout messagère de l'espoir, car oui un jour nous aurons tous droit à notre rédemption. Elle sera peut-être tardive (Un amour à l'Elysée), révélatrice (Retour) ou ignorée (L'empoisonneuse) mais elle aura bien lieu.


A travers ces quatre nouvelles, dont Concerto à la mémoire d'un ange est surement la plus belle, l'auteur nous fait réellement réfléchir et ça nous fait un bien fou. Personnellement, quand j'ai refermé ce recueil je me suis sentie sereine et confiante en l'avenir. Un bouquin qui fait vraiment du bien. 
Un petit bonus pour le Journal d’écriture dont j'ai réellement apprécié la lecture et qui m'a permis de mieux comprendre la passion qui habite un écrivain.


Extraits du voyage :


"Il était difficile de réhabiliter ensuite ceux qu'elle avait déchirés, rien ne repoussaient sur les terres qu'elles avait brûlées."
"Ouvrir la Bible, ce n'est pas lire, c'est réfléchir."
"Il avait fait pire que tuer un innocent, il avait tué l'innocence."
"S'il y a des rédemptions, il y a aussi des damnations."
"Nos sentiments ne sont pas changeants mais ambigus, noirs ou blancs selon l'impact, tendus entre leurs contradictions, capables du pire comme du meilleur."


"A vingt ans, nous sommes le produit de notre éducation mais à quarante ans, enfin, le résultat de nos choix - si nous en avons fait." 


L'auteur :

Réputé pour être l'un des auteurs français les plus lus dans le monde, Eric-Emmanuel Schmitt est diplômé de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm et agrégé de philosophie, une discipline qu'il a enseignée pendant plusieurs années. Tout bascule après l'expérience d'un voyage dans le désert du Hoggar où il rencontre la foi. Point de départ de sa carrière d'écrivain, il publie en 1991 sa première pièce, 'La Nuit de Valognes' et rencontre un succès immédiat. Le jeune dramaturge s'impose véritablement en 1993 avec 'Le Visiteur'. Cette rencontre improbable entre Freud et Dieu lui permet de remporter trois Molières en 1994. Certaines de ses œuvres sont adaptées à l'étranger et transposées au cinéma, avec Jean-Paul Belmondo, Alain Delon ou encore Omar Sharif dans les rôles titres. Parallèlement, depuis 1997, Schmitt écrit des romans comme 'La Secte des égoïstes', 'L' Evangile selon Pilate' ou son 'Cycle de l'invisible', avec tout autant de réussite. En 2007 sort le film 'Odette Toulemonde' qu'il adapte lui-même d'après ses propres nouvelles.


Les avis des autres voyageurs sont ici

samedi 28 avril 2012

Qu'est-ce qu'on lit par ici ...

Nouveau rendez-vous
Il faut savoir que ma passion pour la lecture n'est pas anodine au fait que chez moi on adore dévorer des livres.
C'est pour cette raison que j'ai eu envie de créer ce petit rendez-vous où vont se côtoyer les lectures très variées de mes proches.


En espérant que cela vous donnera des idées de lecture. 
Et à très bientôt pour la première chronique.

lundi 23 avril 2012

Le procès-verbal, J.M.G Le Clézio

Petits détails : 


Vol  n° 314p
Destination : Carros (Alpes Maritimes)
Descriptif : On me reprochera certainement des quantités de choses. D'avoir dormi là, par terre, pendant des jours ; d'avoir sali la maison, dessiné des calmars sur les murs, d'avoir joué au billard. On m'accusera d'avoir coupé des roses dans le jardin, d'avoir bu de la bière en cassant le goulot des bouteilles contre l'appui de la fenêtre : il ne reste presque plus de peinture jaune sur le rebord en bois. J'imagine qu'il va falloir passer sous peu devant un tribunal d'hommes ; je leur laisse ces ordures en guise de testament ; sans orgueil, j'espère qu'on me condamnera à quelque chose, afin que je paye de tout mon corps la faute de vivre...




Mes impressions sur le voyage :


Au lycée, on tente par tous les moyens de nous faire aimer la littérature, si pour certains ce n'est pas gagné pour d'autres (comme moi) les nombreuses initiatives sont de merveilleuses occasions de découvrir de nouveaux auteurs. Cette année, en guise de cadeau de Noël, notre prof de français nous a attribué à chacun un auteur francophone . Entre les classiques : Maupassant, Stendhal, Montesquieu et autres Sartre et Queneau, j'ai eu l'heureux hasard de tomber sur J.M.G Le Clézio, un auteur peu connu du grand public mais dont j'avais tout de même pas mal entendu parler. 
Après quelques recherches effectuées dans le but de mieux connaître Monsieur Lé Clézio, je me suis rapidement rendu compte que J.M.G est énormément reconnu par ses paires (voir plus bas) et que sa lecture risquait d'être complexe mais néanmoins instructive. J'ai d'abord lu un recueil de contes pour enfants assez sympathique, Mondo et autres histoires puis j'ai entamé la lecture d'un ouvrage inspiré de la mère de l'auteur intitulé Ritournelle de la faim que j'ai particulièrement apprécié. Et c'est après ces deux lectures plutôt enthousiasmantes que je me suis lancée dans le livre dont il est question ici : Le procès-verbal. Il faut savoir que cette oeuvre est la première publication de J.M.G Le Clézio, il n'avait alors que 23 ans.


Dès la couverture assez minimaliste et la lecture de la quatrième de couverture, je me suis demandée si j'allais réellement apprécier ce livre contemporain. Le doute ne faisait qu'augmenter à la lecture du préface, devant un auteur qui décrit lui même son roman par ces mots "il se peut qu'il pèche par excès de sérieux, par maniérisme et verbosité". Je continuait malgrè tout car j'étais convaincue de lire un Grand roman. 
Je dois avouer que les 100 premières pages ne furent pas d'un grand plaisir loin de là , j'étais partagée entre incompréhension (l'histoire à ce moment là n’avait pour moi ni queue ni tête) et dégoût. Dégoût surtout, comment peut on abordé le viol sous ce jour en le résumant à une relation amicale dont "les rapports sont étranges, brutaux et complices" ! Après en avoir discuté avec ma mère et ma grand mère, je crois avoir mieux compris ce choix, expliqué par l’embargo de l'époque.
C'est avec un peu d’appréhension, qui  j'ai tout de même décidé de continuer cette lecture et j'en suis contente aujourd'hui car oui j'ai trouvé le roman un peu trop stylisé et complexe mais j'ai apprécié ce côté écrire pour faire réfléchir et non écrire pour raconter. Je songe à le relire dans quelques années.


En clair si cela vous tente lancez vous mais si vous n'êtes pas plus enthousiastes que cela laissez tomber et tentez l'aventure Le Clézio avec un autre de ces nombreux romans (je vous recommande Ritournelle de la faim)  


Extraits du voyage :


"Je suis arrivé à un point où je ne peux plus souffrir d'incartades. Vous comprenez, j'ai trop de mal à trouver la réalité."

"En attendant le pire, l'histoire est terminée."

L'auteur : 


J.M.G Le Clézio est né à Nice en 1940 : il est originaire d'une famille de Bretagne émigrée à l'île Maurice au XVIIIe siècle. Grand voyageur, il n'a jamais cessé d'écrire depuis l'âge de 7 ou 8 ans: poèmes, contes, récits, nouvelles dont aucun n’avait été publié avant Le procès verbal, son premier roman paru en 1963 et qui obtint le prix Renaudot. Son oeuvre compte aujourd'hui une trentaine de volumes. En 1980, il a reçu le Grand Prix Paul-Morand décerné par l'Académie française pour son roman Désert mais il est surtout Prix Nobel de Littérature depuis 2008.

dimanche 15 avril 2012

Le Nom de la rose, Umberto Eco


Petits détails : 


 Vol  n° 543p
Destination : Entre Provence et Ligurie
Descriptif :  Rien ne va plus dans la chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes et servent à leur insu le jeu impitoyable des pouvoirs. En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l'abbé de découvrir qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l'espace de sept jours.




Mes Impressions sur le voyage :


Le Nom de la rose était un des romans qui hantaient ma wish-list et que je souhaitais impatiemment  lire depuis quelques années.  Malheureusement, le temps me manquait et je commençais à croire que je n'aurais pas de sitôt l'occasion de percer le mystère du fameux best-seller. Heureusement mes grands parents ont eu la lumineuse idée de remédier à ce manque et à Noël dernier, j'ai déballé enchantée le tant attendu manuscrit.
Un peu moins de trois mois plus tard, je venais de clore le chapitre sur la chrétienté médiévale au lycée et je me suis dit que c'était le bon moment pour me lancer puisque j'étais déjà imprégnée par l'époque du roman et le moins que l'on puisse dire c'est que je ne l'ai pas regretté, avoir quelques notions sur cette période charnière m'a été d'une aide précieuse pour comprendre l'atmosphère du récit.
Donc voilà c'est dans ce contexte plus que favorable que j'ai entamé la lecture de ce Nom de la rose


Par où commencer pour vous livrer mes impressions sur cette énigmatique aventure ..?
Bon commençons par le commencement (pour être original ^^). Je pense que c'est parce que j'étais tellement impatiente de découvrir l'intrigue que j'ai été un peu refroidie par l'entrée en matière assez longue et fastidieuse. 
Mais après une petite cinquantaine de page, je suis rentrée dans l'histoire, dès ce tournent j'étais incapable de refermer le roman et chaque soir je me faisais violence pour le reposer sur la table de nuit. J'étais complètement accro, je m'étais prise au jeu, je suivais les deux héros comme leurs ombres. Adso, ce jeune novice tiraillé par son futur statut de moine et les questions existentielles qui submergent un jeune de son âge et Guillaume de Baskerville, moine franciscain au passé trouble d'inquisiteur dont l'intelligence pragmatique et la foi seront mises à rude épreuve au cours du récit. 
J'étais troublée par les moines, tour à tour effrayants et captivants mais toujours mystérieux par leurs paroles énigmatiques. La bibliothèque, paradis et enfer de l'abbaye, clé de l'intrique, m'a fascinée. Eco a su en faire le lieu de toutes les convoitises qu'elles soient des hommes d'Eglise où du lecteur, en la rendant impénétrable au plus grand nombre et ensorcelante par les secrets obscurs qu'elle renferme.


Le rythme haletant imposé par la découpe du roman est une des clés de l'engouement que m'a suscitée l'oeuvre. En effet le manuscrit est divisé en sept journées et chaque journée en périodes correspondant aux heures liturgiques (Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies).
 Ajouté à cela les passages fréquents en latin, qui je l'avoue peuvent en freiner certains mais qui pour moi ont été un véritable plaisir car je les ai quasiment tous compris sans aide ( petite récompense pour une latiniste depuis le collège).   
Sans oublier, une intrigue policière magistralement menée du début à la fin, ponctuée de crimes les uns plus invraisemblables que les autres autres et de mystères à la fois troublants  et prodigieux, qui fait du Nom de la rose l'un des plus grands polars historiques de tous les temps. 
Et une fin rocambolesque qui clot le recit sur cette phrase sibylline "Stat rosa pristina nomine, nomina nuda tenemus" (La rose des origine n'existe plus que par son nom, et nous n'en conservons plus que des noms vides).

Vous aurez surement deviné mon avis plus que positif sur ce brillant, fascinant et captivant roman qui reste, à mon humble avis, incontournable pour tous les amateurs de polars, d'Histoire et même de religion.
C'est un véritable coups de coeur.
Optime !!!
Je vais pouvoir enfin visionner l'adaptation ciné...


Extraits du voyage :


"Laisse parler ton coeur, interroge les visages, n'écoute pas les langues..."

"Les faiblesses des méchants sont les mêmes que celles des Saints."

"Ce sont les inquisiteurs qui créent les hérétiques."

"Personne ne nous impose de savoir. Il le faut un point c 'est tout, fût-ce au prix de mal comprendre."


L'auteur : 


Né dans le Pièmont en 1932, titulaire de la chaire de sémiotique de l'université de Bolgne, Umberto Eco a enseigné à Paris, au Collège de France ainsi qu'à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm. Il est l'auteur de plusieurs romans dont le Nom de la rose qui lui a valu le Prix Médicis étanger en 1982 et a été classé par Le Monde dans les 1o0 livres les plus représentatifs du XXe siècle. Il a aussi publié de nombreux essais, dont Comment voyager avec un saumon et A reculons comme une écrevisse.

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Livre prit en compte pour le challenge Polar Historique.


vendredi 13 avril 2012

Jenna Fox, pour toujours, Mary E. Pearson



Petits détails : 


Vol  n° 280p
Destination : La Californie
Descriptif «J'étais quelqu'un avant. Quelqu'un qui s'appelait Jenna Fox.»
 Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu'elle a toujours été. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu'elle est bien plus que les faits et statistiques qu'on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu'on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre... Identité et éthique scientifique sont au coeur de ce roman d'anticipation qui, une révélation après l'autre, devient un thriller haletant...



Mes impressions sur le voyage :


Jenna Fox, pour toujours, un titre énigmatique pour un récit sur la quête de soi qui l'est tout autant. Je me suis lancée dans cette lecture dans le cadre du Prix des Incorruptibles auquel je participe (mon billet ici), c'est le troisième titre que je lis pour ce prix et je dois avouer qu'au moment du vote, mon choix risque d'être difficile.

Le rythme du roman découpé en minis chapitres aux titres révélateurs et ponctué de définitions qui révèlent les questionnements de l'héroïne nous entraîne au fil des pages sur les pas de Jenna. Jenna, cette ado pragmatique, adorée presque vénérée, dont les moindres faits et gestes sont scrupuleusement filmés et conservés comme des reliques par des parents dont la vie a brusquement basculé à la suite de l'accident de leur fille. Accident auquel Jenna n'aurai jamais du survivre et dont les plus petits détails ont disparus de sa mémoire. Pourquoi est-elle toujours en vie? Pourquoi ont-ils déménagés alors que toute leur vie et les médecins capables de la sauver se trouvaient à Boston? Et par quel miracle s'est elle réveillée un jour sans aucune séquelle? C'est avec toutes ces interrogations que la jeune fille va nous mener sur le chemin de sa nouvelle vie à la recherche de la personne qu'elle était avant, Jenna Fox. 

Un sympathique roman jeunesse qui m'a captivé par son point de vue assez original et ses allures de thriller. J'envisage de lire la suite :  L'Héritage Jenna Fox
  

Extraits du voyage :


"Il suffit d'une petite pluie pour rendre l'herbe beaucoup plus verte. Ainsi s'éclaircissent nos perspectives..."

"Je me demande pourquoi sa voix et ses yeux tiennent des discours si différents."

"Il m'ont mise sur un piédestal depuis le jour de ma naissance ! Qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? Si je n'étais pas bonne en maths, en foot, ou en quoi que ce soit, j'avais droit à un prof particulier qui me donnait des leçon jusqu’à ce que je devienne parfaite ! J'ai été tout ma vie sous un microscope ! Dès l'instant où j'ai été conçue, je devais être tout, parce que j'étais leur miracle. "

L'auteur :


Mary E. Person est née en 1955, elle est l'auteur de plusieurs romans dont Jenna Fox est le premier publié en France. Elle vit actuellement en Californie.


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lundi 9 avril 2012

Bienvenue, Welcome, Willkommen, Benavenuto ...

Voilà premier article, premiers mots...
Donc je me présente, je suis une jeune lycéenne mordue de lecture et de voyages.

Malheureusement, j'ai trop peu l'occasion, à mon goût, de voir du pays alors je me plonge le plus souvent possible dans les pages d'un livre, me permettant ainsi de m'évader. 
Afin de garder un souvenir de toutes ses escapades, j'ai décidé de créer ce petit blog que je vous laisse parcourir en guise de carnet de bord...


Mademoiselle Globe Lectrice