mercredi 26 septembre 2012

Rien que pour la couverture

Rendez-vous initié par Akasha :

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/7/5/7/9782709630757.jpg

Visa Evasion :

Alors là je craque !
Le tatouage est juste sublimement mis en valeur par la lumière, créant ainsi un contraste avec l'étoffe sombre jetée négligemment sur l'épaule.
Envoûtant !

Vous connaissez ce voyage ?


Le Silence de la mer, Vercors

Petits détails : 


Vol  n° 187p
Destination : En France sous l'occupation
Descriptif : Hiver 1940, la France est défaite. En province, dans une ancienne demeure, un vieil homme et sa nièce voient une partie de leur habitat réquisitionnée pour héberger un officier allemand. Lors des veillées, dans la grande cuisine, seule pièce chauffée, au coin de l’âtre, l’officier leur rend visite et essaye d’établir un contact. Enfermés dans leur mutisme, les deux hôtes écoutent sans mot dire. De long monologues sur l’amour des peuples, la coopération, l’admiration de la culture française émanent de cet homme fin et cultivé, musicien de profession. Il croit à l’avenir d’une Europe unifiée où chacun respecte l’autre et y apporte son particularisme. Il croit en la pluralité des cultures et des idées. En face de lui, seul le silence lui répond.



Mes Impressions sur le voyage : 


Il y a une dizaine de jours, mon professeur de français nous présentait notre première séquence de l'année intitulée "Les luttes contre l'injustice", il nous conseillait par la même occasion quelques lectures cursives, dans cette liste figurait le recueil de nouvelles Le silence de la mer de Vercors. Il devait nous permettre je cite "de vous interroger sur la notion d'héroïsme, de manichéisme et sera facilement réutilisable dans vos dissertations". Pour terminer, il nous résuma rapidement la nouvelle éponyme du recueil. Et là ça a fait tilt dans ma tête : je connais cette histoire, je l'ai vu adpaté au cinéma ! En effet en me rappelant bien, j'avais regarder ce film un soir chez moi et j'avais énormément pleuré devant. Ni une ni deux à la sortie de mon cours, je filais emprunter le recueil au CDI.

Et là le choc...
Ce n'est pas exactement (même pas du tout) la même histoire que j'avais regardé à la télévision. Bon vous allez me dire que c'est toujours comme cela avec les adaptations mais là franchement je suis choquée, en bien je vous rassure !
Que je vous explique, dans le film, un grand père et sa petite fille voient leur maison réquisitionnée pour héberger un soldat allemand pendant l'Occupation. Comme dernier rempart à l'envahisseur, la jeune fille décide de se taire. Ainsi pendant tout le séjour du soldat elle n'ouvrira pas sa bouche, ne lui adressera aucune parole. L'allemand est cultivé, musicien et très beau garçon, il regrette cette guerre, et rapidement la jeune fille va tomber sous le charme. Un charme d'autant plus réciproque qu'elle jouait magnifiquement bien du piano avant son arrivée. Maintes fois il va la supplier de jouer quelques notes pour lui, son grand père se joindra à cette supplication craignant pour la vie de sa petit fille. Elle n'en fera rien jusqu'au jour où elle apprend qu'un attentat se prépare  contre la troupe de "son" allemand. A partir de cet instant, elle tenta de lutter contre ses sentiments. Mais au moment de voir partir le soldat vers son funeste sort, elle ne put se résoudre à le voir mourir et se mit à jouer le plus beau des morceaux, l'allemand l'entendit, comprit qu'il se passait quelque chose de grave mais sa voiture démarra, ils eurent juste le temps de comprendre que leur amour était impossible mais véritable avant que le véhicule n'explose.
Voilà pour le film...

Dans la nouvelle c'est un drame légèrement différend qui se noue. Prenez les mêmes protagonistes, la même arme muette et le même dilemme mais oublier la musique enfin l'amour réciproque de la musique. 
C'est une femme forte et déterminée qui se dessine sous la plume de Vercors, une jeune fille qui d'un regard fera comprendre à son grand père que se taire est leur dernière liberté.
Une demoiselle partagée entre ses sentiments et ses idéaux, car le silence se révèle bien plus lourd  bien plus pesant quand en face de vous s'élève la voix élégante d'un brillant jeune homme blond. Un homme que vous rêviez de rencontrer avant la guerre mais qui là vous apparaît en tant qu'ennemi.
Un soldat ennemi mais avant tout un homme. Est-ce si simple de faire la part des choses ? Peut-on si facilement oublier l'uniforme et découvrir impunément la personne qui se cache derrière ? Non ce n'est pas simple, c'est même quasiment impossible.
Encore moins si la personne qui est censé être votre adversaire, ce révèle un fervent admirateur de votre patrie. Un amoureux de la France en l’occurrence . 
Werner, c'est ainsi que se prénomme le bel allemand, voue une profonde admiration à la France et à tout ce qu'elle représente. La littérature en particulier. Le passage où il effleure un à un les livres de la bibliothèque de ses hôtes, en citant avec un profond respect nos grand auteurs, restera à jamais graver dans mon esprit.


Tout comme ce silence. Le Silence de deux opprimés, à qui l'on a tout pris, et qui sacrifient leur dernières forces pour signifier que malgré tout on ne leur enlèvera pas leur Liberté.
Un silence tellement fort et tellement puissant, que vous ne pouvez que pleurer de rage face à cet ultime combat, pleurer et admirer cette jeune fille. Une demoiselle qui s'efforcera de ne pas aimer car elle se convaincra qu'aimer ainsi c'est collaborer.


Je vous le dis simplement, trouvez ce livre, ouvrez le, pleurez si vous le voulez, refermez le et ne n'oubliez jamais.
Oublier c'est effacer l'histoire, eux se sont battus avec un silence, nous nous avons une voix pour leur rendre hommage et pour ne pas qu'un jour il ne nous reste plus que le silence à nouveau. 

Extraits du voyage : 

"On ne peut pas dire qu'il rompit le silence, ce fut plutôt comme s'il en était né."

"Je suis heureux d'avoir trouvé ici un vieil homme digne. Et uns demoiselle silencieuse. Il faudra vaincre ce silence. Il faudra vaincre le silence de la France. Cela me plaît."

"Les Anglais, reprit-il, on pense aussitôt : Shakespeare. Les Italiens : Dante. L’Espagne : Cervantès. Et nous [les Allemands], tout de suite : Goethe. Après, il faut chercher. Mais si on dit : et la France ? Alors, qui surgit à l’instant ? Molière ? Racine ? Hugo ? Voltaire ? Rabelais ? Ou quel autre ? Ils se pressent, ils sont comme une foule à l’entrée d’un théâtre, on ne sait pas qui faire entrer d’abord."

L'auteur : 


"Un écrivain qui résistait" ou un "résistant qui écrivait". La question ne se pose pas pour Vercors qui "devient" écrivain, résistant et éditeur par le même engagement, en publiant aux Éditions de Minuit, qu'il crée avec Pierre Lescure (1942), une œuvre de résistance au nazisme : Le Silence de la mer, roman qui marque l'entrée en littérature de Jean Bruller, dit Vercors. Un peseudonyme su’il choisit en hommage au célèbre maquis du massif du Vercors.


Les avis des autres voyageurs sont ici.



samedi 22 septembre 2012

"Books On The Beach" organisé par Plume de Cajou !

Logo-BooksOnTheBeach.jpg

Alors, qu’est-ce que c’est que ce B.O.B. ?

C’est un Challenge reposant mais enrichissant.
Un challenge où il ne faut pas acheter de livres.
Ni s’interdire d’en acheter.
Ni en lire le plus possible.
Ni respecter un thème.

Non, non, non, Books On The Beach, c’est le challenge des vacances, celui où on regarde « bosser » les autres !

En quoi ça consiste alors ?
Durant vos vacances, vous devez  prendre en photo les lecteurs que vous croisez au bord de la piscine, sur la plage, au détour d’un sentier en montagne, dans un camping, sur un banc dans un parc à l'ombre d'un saule-pleureur, etc. En bref, où que vous soyez en vacances ! Et ensuite, à votre retour de vacances, vous rédigez un billet avec vos photos pour présenter vos "Books On The Beach".

Cette superbe idée vient de Plume de Cajou !

Alors voilà mon humble participation :

Tout d'abord à Barcelone :

J'ai croisé de nombreux lecteurs sur le port, à la plage, aux terrasses des cafés, à l'aéroport mais ils ne parlaient que l'espagnol et j'ai donc eu du mal à leur expliquer ma démarche...
Mais heureusement au parc Guel j'ai trouvé une jeune étudiante qui parler couramment l'anglais et quelques mots de français et qui a accepté que je la photographie.


Elle lisait El Cebo de José Carlos Samoza sortit en France sous le titre l’Appât.
Un véritable Best-seller en Espagne et un beau succès en France.
Pour en savoir plus c'est ici

Puis dans le train :

Je n'ai pas de photos car l'appareil était dans la valise mais voici quelques titres que j'ai pus apercevoir :

Et pour finir près de chez moi :

Sur un des bancs de mon parc favori j'ai croisé mon prof de français en pleine lecture d'un grand classique ou d'un autre livre surement très intéressant ...



Près d'un grand magasin, un ado semble bien plus captiver par les pages de son livre que par les vêtements que contemplent sa mère et sa soeur !



Et bien voilà mon B.O.B de cet été et encore merci à Cajou pour ce fabuleux challenge !



vendredi 21 septembre 2012

Une sacrée mamie, Yoshichi Shimada & Saburo Ishikawa [En Bref]



Instauré par LivrOns-nOus.

Petits détails : 


Vol  n° 210p
Destination : Le village de Saga
Descriptif Dans le Japon des années 1950, le jeune Akihiro Tokunaga quitte Hiroshima pour le village de Saga. Sa mère qui a du mal à les nourrir lui et son grand frère a décidé de confier Akihiro à sa grand-mère Osano. Auprès d'elle, il apprend à aimer la campagne et à vivre de peu. D'après les souvenirs d'enfance de l'acteur comique Y. Shimada


Couverture Une sacrée mamie, tome 01

Alors là grosse déception ! Pourtant quand j'ai vu cette couverture rigolote, dans les rayonnages de ma biblio, et le nombre de tomes je me suis que cela ne pouvait qu'être bien.
Et bien, je n'ai pas du tout apprécié. Les illustration sont trop grossières par moment et même si l'histoire pourrait être intéressante, car elle est inspirée de celle de l'auteur, je n'ai pas accroché...
Bref je ne lirai pas la suite ça c'est sûr !



mercredi 19 septembre 2012

Raiponce, Zelinski - Défi "J'attends mon prince..."

Petits détails : 


Vol  n° 35p
Destination : En Italie 
Descriptif : Enfermée dans une tour, une belle jeune fille ne peut y voir que la sorcière qui l'a emprisonnée. Jusqu'au jour où un prince entend le chant de sa voix...

Mes Impressions sur le voyage :


Dans le cadre du challenge "Où sont les hommes" lancé  par Myiuki, un petit défi est organisé :
" qui dit prince charmant dit conte de fées. Souvenez-vous de toutes ces belles histoires de notre enfance qui commencent par "il était une fois" et finissent par "et ils vécurent heureux" *soupirs*. Voilà qui fait rêver pas vrai ?
Ce que je vous propose c'est, le temps d'un petit défi, de retomber en enfance en lisant 1 conte de fées incluant un prince charmant et en le chroniquant."

Après avoir lu Pocahontas, j'ai choisi comme second conte : Raiponce !



Tout d'abord, pourquoi ais-je choisi Raiponce. Pour moi Raiponce c'est Rapunzel, la belle jeune fille aux longs et soyeux cheveux blonds, qui se morfond dans sa tour jusqu'au jour où son prince charmant arrive sur son cheval... *soupir* Bref c'est le conte de mon enfance !

Avec la version de Zelinski, j'ai découvert une histoire légèrement différente du pur conte de fée pour petite fille.
En premier lieu, j'ai pu constaté que le destin de Rapunzel est du à... l’irrésistible envie de manger des raiponces (d'où le prénom) de sa maman ! Ça c'est trop fort ! Madame n'en pouvait plus d'admirer les belles plantes comestibles de sa voisine la sorcière alors Monsieur est allé lui en volé, mais comme une dégustation ne comblait pas l'estomac de sa femme enceinte, il y est retourné. Et un jour manque de bol, la méchante sorcière l'a surpris. Comme c'est une sorcière (gnark gnark je suis une méchante !) en échange de ce vol elle emporta le bébé, dans les bois, dès sa naissance. Et là on peut dire merci Maman, merci Papa !

Bon heureusement la sorcière s'occupa bien de sa précieuse princesse, mais par peur d'être abandonnée lorsque Raiponce sera devenue une belle jeune fille, elle l'enferme dans une haute tour. Pendant des années Raiponce vécue seule, recevant seulement les visites de sa marâtre.

Mais un jour le prince arriva ! Là ça devient intéressant...
Le fils du roi fut d'abord séduit par la voix de notre princesse et il en tomba éperdument amoureux sans jamais l'avoir réellement vu. Et ça franchement ça fait vraiment conte de fée n'est ce pas ! "Elle chanta, il l'aima et il l'emmena..." 
Voui mais ça serait trop beau n'est ce pas ? 
Bon le prince conquiert le coeur de sa belle sans encombres après avoir grimpé en haut de la tour grâce à la longue tresse de sa dulcinée, ils "concrétisent" leur union (et oui les contes pour enfants ne sont plus si innocents qu'avant ^^). 


Mais c’était sans compter sur la vilaine sorcière qui découvrit la supercherie . En même temps Rapunzel ne fut pas très discrète sur ce coup là : " Pourriez vous m'aider belle maman, ma robe me serre de plus en plus à la taille, elle ne me va plus..." (Enceinte moi ? Tu crois ? Non sans blague !)

Résultats : Couic les belles boucles de Rapunzel ! Bye Bye la haute mais néanmoins sécurisante tour et bienvenue dans la forêt sauvage !
Le prince n'est pas non plus épargné, précipité du haut de la tour par la sorcière, il s'en sort miraculeuse mais perd la vue...
Après plus d'une année d'errance, il parvint dans la contrée sauvage où séjourne désormais Raiponce. Et là miracle au son de sa douce voix mélodieuse il réussit a retrouvé sa chère et tendre *soupir* 

Et ils vécurent heureux avec leurs jumeaux (ba oui pendant ce temps, Raiponce a du accoucher toute seule, ça c'est une femme moderne !) dans le royaume du prince (dont ce dernier avant finit par retrouver le chemin grâce à l'étreinte magique de sa belle qui lui rendit la vue) !


Le conte de fées par excellence non ? En tous cas moi, je craque totalement ...

Extrait du voyage : 


" Et il vécurent longtemps, heureux et comblés."



Rien que pour la couverture


Rendez-vous initié par Akasha :




Visa Evasion :

Une illustration sombre, un brin torturée.
L'alliance réussie du macabre et de l'innocence.
Une histoire sûrement fascinante.

Vous connaissez ce voyage ?


dimanche 16 septembre 2012

Le Rouge et le Noir, Stendhal

Petits détails : 


Vol  n° 573p
Destination : Verrières, Paris et Besançon
Descriptif : En 1826, dans la France de la restauration, Julien Sorel, jeune homme d'origine modeste et ambitieux, part à l’assaut de la haute société...


Mes Impressions sur le voyage :


Depuis le temps que je dois le découvrir (5 ans), qu'il est dans ma pile à lire (3 ans), que je dis que je vais m'y mettre (1 ans), je me suis enfin lancée !

Le Rouge et le Noir c'est avant tout l'histoire d'un homme : Julien Sorel

Un petit garçon mal dans sa peau, un intellectuel en puissance qui vit au milieux d'une famille de rustres. Son seul refuge furent les livres, la littérature et la foi. La foi en Dieux, inculqué dès son plus jeune âge est l' espoir d'une nouvelle vie, loin de toute cette misère et rancoeur, l'espoir d'un avenir dans les ordres. Mais surtout une foi en lui ! Julien, malgré toutes les remontrances de son père, les coups de ses frères, à toujours su qu'il deviendrait quelqu'un, ou du moins qu'il ferait tout pour le devenir.


L'histoire d'un jeunet timide qui rencontre sa belle.
Sa dame de coeur : Louise de Rênal. Une femme vive, instruite et dont les yeux trahissent d'un regard tous ses tourments. Un port de reine, une bonté d'âme et une gentillesse de mère. Une femme mûre, frêle et attentionnée qui va succomber au charmes de cet homme-enfant.


L'histoire donc d'un coup de foudre.
La cristallisation ou l'amour au premier regard. Les deux êtres se croisent et là le temps s'arrête et la passion surgit. "Julien se retourna vivement, et, frappé, du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu'il venait faire. Mme de Rênal resta interdite, ils étaient fort prés l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux. Mme de Rênal, de son côté, était complètement trompée par la beauté du teint, les yeux noirs de Julien et ses jolis cheveux qui frisaient."   


Une histoire d'amour qui changera ses deux initiateurs. 
Du jeune homme timide et réservé, Julien ne gardera que le physique. C'est un tout autre Sorel qui va s’épanouir dans les bras de Louise. Un Julien arrogant qui choisira de devenir son amant pour se faire une place dans cette maison, un homme détestable au début de cette relation. Mais Julien va être rattrapé par ses sentiments, et il ne pourra plus vivre sans aimer et aimer sans souffrir.
Quant à Louise, l'amour va lui donner des ailes. Elle va devenir une autre femme, courageuse, inventive presque manipulatrice par moments. Mais avec l'amour, se sont les doutes et les regrets qui vont envahir son coeur. Tiraillée entre son amant et ses enfants, entre la passion et la raison, elle va peu à peu sombrer dans une profonde tristesse.

Malheureusement cette liaison est impossible et le destin se chargera d'éloigné les deux amants. 
Julien tentera d'abord d'oublier Louise en se rapprochant de Dieu, puis en rejoignant la Capitale, lieu de tous ses rêves. Là il vivra, entre joie immense et profonde tristesse, un autre amour tout aussi tumultueux.
Louise tentera d’apaiser ses douleurs en consacrant sa vie à ses enfants et à Dieux

Cependant leur amour est si fort que leurs destin en seront liés à jamais.

Seul Stendhal a le secret des ces passions enflammées. Dont le charme reste intense malgré les longs passages descriptifs (notamment au début) et les questionnements intérieurs de Julien (Dois-je y aller, Dois-je ne pas y aller, Que dire, Que faire...pfff) et de Louise (Je l'aime mais c'est mal ! Oh mais s'il ne m'aime plus j'en mourrai ! Mais vivre cet amour c'est se condamner à brûler en enfer ! Mais vivre sans lui c'est déjà l'enfer... gnangnan). Et grâce à sa plume toujours juste, j'ai pu facilement passer outre ses petits détails gênants et savourer les aventures de ses amants maudits.

Une histoire d'amour (mais pas seulement) rocambolesque, passionnante et tragique. Incontournable pour tous les romantiques et les amoureux du XIXème siècle.
Mon premier Stendhal et sûrement pas le dernier !

Extraits du voyage :


"Mme de Rênal pensait aux passions, comme nous pensons à la loterie : duperie certaine et bonheur recherché par des fous."

"Il m'éprise les autres, c'est pour cela que je ne le méprise pas."

"Le pire malheur des prisons, pensa-t-il, c'est de ne pas pouvoir fermer sa porte."

L'auteur :


Henri Beyle connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un diplomate français, surtout connu comme écrivain.

Les avis des autres voyageurs sont ici.



mercredi 12 septembre 2012

Pocahontas - Défi "J'attends mon prince..."

Petits détails : 


Vol  n° 41p
Destination : Le Nouveau Monde 
Descriptif : Il était un fois une jeune indienne et un soldat anglais... 
Pocahontas était princesse et John Smith, un vaillant capitaine.
La Légende dit que leur amour fut si fort qu'il permit à leur deux peuples de vivre longtemps en paix.



Mes Impressions sur le voyage :


Dans le cadre du challenge "Où sont les hommes" lancé  par Myiuki, un petit défi est organisé :
" qui dit prince charmant dit conte de fées. Souvenez-vous de toutes ces belles histoires de notre enfance qui commencent par "il était une fois" et finissent par "et ils vécurent heureux" *soupirs*. Voilà qui fait rêver pas vrai ?
Ce que je vous propose c'est, le temps d'un petit défi, de retomber en enfance en lisant 1 conte de fées incluant un prince charmant et en le chroniquant."

Alors j'ai choisi de lire dans un premier temps Pocahontas !



Tout d'abord pourquoi ai-je choisi Pocahontas ? Tout simplement parce que je fond littéralement devant cette histoire d'amour si belle et si réelle (Pocahontas ayant vraiment existé). Et puis je dois bien l'avouer, je suis également tomber sous le charme du beau et courageux Capitaine Smith. Je n'y peux rien les uniformes m'ont toujours fait de l'effet (les militaires, les pompiers, les médecins   )

John Smith justement, le prince charmant par excellence, grand, blond, musclé (ken sort de ce corps !). Mais le jeune homme n'est pas un simplement un bel éphèbe sans cervelle, il est aussi valeureux (il n'hésitera pas à sauter dans les eaux déchaînées de l'atlantique pour sauver son ami Thomas), dévoué, et surtout fou amoureux de sa princesse indienne. Il ira jusqu'à risquer sa vie pour la protéger et endosser toutes les responsabilités de leur amour impossible. 
Et puis qu'elle jeune fille ne se rêverait pas en la belle et farouche Pocahontas. Femme libre et indépendante. Qui vit en protectrice des valeurs de son peuple et de la nature, le premier amour de sa vie. Une brune espiègle et déterminée qui décidera d'aimer son anglais envers et contre tous.


Et pour finir ce qui me plait toujours autant dans ce conte, c'est qu'il n'y a pas vraiment de happy end comme dans toutes les histoires de princesses.
Pocahontas et John savent depuis le début et que leur amour est impossible, que malgré toute l'affection qu'il se porte ils ne finiront jamais leurs vies ensemble.
Ils vont s'aimer malgré tous et leur amour sera tellement fort que les relations entre leurs deux peuples en seront à jamais changées. 
Pocahontas continuera à protéger sa terre et John à apaiser les ardeurs anglaises et même si un océan les sépare leur amour durera toujours.


Extrait du voyage : 


" - Je voudrai ne jamais t'avoir rencontré ! lui dit-elle tristement.

Il lui répond : Je préfère mourir demain plutôt que de vivre cent ans sans t'avoir connue ! "




Rien que pour la couverture


Rendez-vous initié par Akasha :




Visa Evasion :

Une illustration sublime, un brin sombre mais vraiment troublante.
Une calligraphie lumineuse et vaporeuse.
Une couverture splendide !

Vous connaissez ce voyage ?


mardi 11 septembre 2012

Le Carnet Moleskine, Johanna Assand [En Bref)



Instauré par LivrOns-nOus.

Petits détails : 


Vol  n° 290p
Destination : Paris et Beausoleil
Descriptif : Julie a vingt ans lorsqu'elle perd ses parents, victimes d'un accident de la circulation. A travers la lecture des carnets moleskine de sa mère,célèbre écrivain, elle découvre la vie secrète de chacun de ses parents. Elle n'aura de cesse que de retrouver un carnet...



Je veux tout d'abord remercier Muykui pour l'envoi de ce livre voyageur, spécialement pour moi (mais n'hésitez pas à lui demander si vous souhaitez le recevoir).

J'aurais aimé faire une chronique plus longue de ce petit livre très sympathique mais en ce moment le temps me manque et j'ai peur qu'en laissant passer les semaines (d'autant plus que cela fait déjà un mois que j'ai achevé la lecture de ce récit et que j'aimerai oublier la période difficile durant laquelle j'ai découvert ce roman) mes souvenirs s'estompent peu à peu.

C'est un récit tout à fait original qui s'offre à vous quand vous ouvrez ce roman. Malgré un sujet maintes fois abordé, à savoir : nos parents sont-ils vraiment les personnes qu'ils veulent nous faire croire, le récit nous apporte un brin de nouveauté et d'originalité.
Aux travers des petits carnets moleskine que noircissait la maman de Julie, la jeune fille va redécouvrir sa mère. Une femme qui ne ressemble point à celle qu'elle a connue, aimée, détestée et choyée.
Une femme indépendante et fragile, qui semble avoir aimé en secret sans vraiment en souffrir car cette double vie, elle l'a choisie et elle n'aurait surement pas été aussi agréable si elle avait été vécu au grand jour.

 Avec ce premier ouvrage Johanna Assand, nous expose une bien belle vérité : Pour vivre heureux, soyons honnête avec nous même mais pas forcément avec ceux que l'on aime et pour nous et les protéger n'hésitons pas à vivre cachés ! 

"Moi aussi, je voudrai m'endormir. Et me souvenir"