Chroniques martiennes, Ray Bradbury (LC)

Petits détails : 

Vol  n° 318p

Destination : La Planète Mars et l'Ohio 

Descriptif : Les Martiens de l'An 2000 de Bradbury ne sont pas très différents des Terriens. Mais ils sont télépathes... parfois sans le savoir. C'est ainsi que, tandis que la première expédition terrestre s'achemine vers Mars, une femme se met à fredonner un air d'une musique inconnue, et des paroles qu'elle ne comprend pas, « Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ». Troublé par cette petite chanson obsédante, jaloux des rêves qui l'accompagnent, son mari accueille la fusée une arme à la main... et c'est la fin de la première expédition terrestre. Qu'advint-il des autres ? C'est avec ces « Chroniques martiennes » que Ray Bradbury donna un ton nouveau à la science-fiction et en devint l'un des maîtres.

Mes Impressions sur le voyages : 

J'ai découvert Bradbury il y a peu sur un conseil de Junday avec le célèbrissime Fahrenheit 451. Un petit coup de coeur plus tard et je retrouve lancée à la découverte des oeuvres de ce génie de la SF. 

Alors quand Stellade a proposé une lecture commune sur Les Chroniques Martiennes j'ai foncé !

J'y suis peut être allée trop vite d'ailleurs car la première fois que j'ai ce livre je n'ai pas du tout accroché, alors j'ai reposé les chroniques et j'ai attendu un peu.

Deux mois plus tard je suis à la recherche d'un livres pour m'occuper lors d'un baby sitting et là je tombe sur un petit post-it : 5 sept LC Bradbury" !

C'était l'occasion alors j'en ai profité, je suis allée récupérer le livre à la biblio et hop c'était parti pour un bon petit moment de détente extraterrestre...

D'abord il m'a fallu m'habituer au style assez déroutant du roman : des chroniques. Mais à quoi m'attends-je d'autres avec un livre intitulé "Chroniques...". 
Après j'ai découvert une plume légèrement différente de celle de Fahrenheit 451, un peu plus agréable à mon coup, plus fluide et plus romanesque. 

Après quelques nouvelles j'ai commencé à me prendre au jeux et je suis partie explorer Mars . La planète rouge, ses paysages désertiques, ses chaleurs infernales, son air irrespirable et ses montagnes bleues (oui bleues et pas rouges).
Et puis que serait Mars sans c'est habitants et plus fervents protecteurs : Les Martiens 

Ce n'est pas du tout l'image que l'on se fait des petits hommes verts que nous dévoile Bradbury. Les Martiens de Bradbury sont d'ailleurs plutôt grands et transparents, bleu évanescents pour être précis et ils sont dans l'ensemble très sympathiques (dans l'ensemble hein pas tous). Certains préservent même les hommes de la folie de grandeur que leur provoque "leur" nouvelle planète.

Justement Mars rend fou, car la colonisation de Mars, c'est mieux que la découverte de l'Amérique, mieux que le premier pas de l'homme sur la Lune, avec Mars c'est le début d'un nouveau monde. Une nouvelle ère car dans le récit quand l'homme arrive sur Mars la Terre vit ses dernières années. Notre belle planète bleue est prête à exploser sous les feux de l'humanité. Donc Mars est la seule issue pour ceux qui ne veulent pas mourir en terrien. 
Mais Mars n'est pas faite pour les hommes, Mars est sauvage et ne se laisse pas apprivoiser pas n'importe qui, Mars veut vivre est paix car Mars est vivante !

Mars est le véritable personnage de ces chroniques. Elle est toujours présente, tour à tour menaçante,  accueillante, inquiétante, brûlante, désertique, gigantesque, invisible mais belle est bien là au milieu de l'Univers. 

De toutes les nouvelles, une en particulier (Usher II) à retenu mon attention : elle met en scène Stendhal, oui celui qu'on connaît tous en bon amateurs de littérature ! Alors peut-être que c'est parce que j'étais en même temps plonger dans Le Rouge et le Noir que j'ai apprécié mais je crois que c'est surtout parce que Bradbury a fait une chose génial. Il a fait atterrir Stendhal sur Mars, il a fait cohabiter SF avec Classiques, non mais imaginez vous inviter à une réception post apocalyptique donnée par Stendhal sur Mars. Dans une maison grandiose construite pour l'occasion et qui sera détruite le lendemain, si ce n'est dans la soirée, parce qu’elle est interdite, une villa où le romancier va tuer chacun de ses convives parce qu'il ne les juge pas digne de Mars. Stendhal est défenseur de la planète rouge, qui l'eu cru !!!!

Et bien voilà j'ai vraiment apprécié cette virée martienne  digne du Grand Ray Bradbury !

Et puis rien que pour le plaisir : Big Up pour Mars Attack !!

Extraits du voyage : 

"Si on ne peut avoir la réalité, un rêve vaut tout autant."

L'auteur : 

Raymond Douglas « Ray » Bradbury, né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain, référence du genre de l'anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L'Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman dystopique publié en 1953. 

Merci à Stellade d'avoir ouvert ce topic LC

Les avis de mes compagnons de voyage : 

Stellade, Aaliz, Emisa, Petitepom, Haidoku et Gentiane.


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