samedi 28 juillet 2012

Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Petits détails : 


Vol  n° 213p
Destination : Une Ville
Descriptif 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.


Mes Impression sur le voyage :


Tout d'abord je voudrai remercier Junday qui m'a chaudement recommandée ce livre. Il a quand même fallu que j'attende que Ray Bradbury décède pour découvrir enfin son chef d'oeuvre, c'est un comble tout de même !


Bradbury le prince de la SF, nous livre ici une dystopie (contre utopie) des plus pessimistes.
Un société où la littérature est purement et simplement interdite, où les rares lecteurs sont considérés comme des hors la loi et où le rôle des pompiers consiste désormais à brûler les bibliothèques clandestines et non plu à éteindre les incendies et sauver des vies. Bref un monde apocalyptique pour les amoureux des livres comme moi. 


Bien sur comme dans toute dystopie (je suppose car c'est la première que je lis), quelqu’un vient bouleverser l'équilibre précaire et remettre en cause les fondements de la société (ici "la famille" qui peuple les murs écrans, le nouveau rôle des pompier, l'interdiction de la littérature.).  
Ce personnage innocent, prend les traits d'un pompier dans Fahrenheit 451. Montag, le valeureux pompier qui accomplissait son rôle à la perfection jusqu'au jour où une intervention un peu particulière arriva. Il se retrouva face à une vieille femme qui préfera mourir sous les flammes au milieu de sa bibliothèque plutôt que de vivre dans un monde dénuer de livres. Cet événement fit resurgir dans la mémoire de Montag le souvenir de sa rencontre avec une jeune fille quelques temps au paravent. Une jeune fille qui semblait s'être initier à la littérature qui du jour au lendemain avait disparue. 
Son Capitaine, ses collèges, tous avait prévenu Montag qu'un jour ou l'autre il serait tenter, comme d'autres pompiers avant lui, d'ouvrir un livre et de découvrir ce qui peut tant mettre en danger l’humanité. Son supérieur avait tenté de le dissuader en lui disant que rien de bon ne sortirait jamais d'un livre.  
Mais en y réfléchissant la littérature ne met pas en danger le peuple mais le pouvoir car elle permet de faire naître de nouvelles idées et c'est pour cela qu'on veut la faire disparaître. En lisant ce roman je ne peux que repenser à cette phrase de La Fabrique de best-sellers "Un peuple qui réfléchit, c'est un peuple qui porte en lui les germes de la révolte."
Evidemment Montag se laisse tenter et l'on se dit qu'avec lui l'espoir renaît. Un espoir menacé puisque ce revirement de situation ne serait pas digne de la grande SF de Bradbury si tout était trop simple. Et voilà donc notre héros qui se lance dans une course poursuite contre le temps avec à ses trousses Le Limier (la fameuse intéligence artificielle créée pour tuer) accompagné de toute la ville. S'en sortira t'il, va-il sauver les quelques livres qu'il a sous son manteau ? Tant de questions dont je connais les réponses mais que  laisse en suspend pour ne pas vous gâcher cette brillante histoire



Un chef d'oeuvre de la SF qu'à mon humble avis il faut avoir lu une fois dans sa vie !

Extraits du voyage : 


"Il s'était mis à pleurer, non devant la mort, mais à l'idée de ne pas pleurer devant la mort."

"Derrière chacun de ces livres, il y avait un homme."


L'auteur :


Raymond Douglas « Ray » Bradbury, né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain, référence du genre de l'anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L'Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman dystopique publié en 1953.

Les avis des autres voyageurs sont ici.
Lecture prise en compte dans les challenges A vos nombres et Où sont les hommes. 





4 commentaires:

  1. Quelle chronique!!! Je l'ai dans ma PAL depuis peu, quelque chose me dit qu'il ne va pas y rester!!!!

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  2. Je l'ai lu pour les cours, et je ne regrette absolument pas cette lecture, il est vraiment bien !

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    1. Ça c'est bien vrai : comment peut-on regretter d'avoir lu du Bradbury

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