samedi 28 juillet 2012

L’Écume des jours, Boris Vian

Petits détails : 


Vol  n° 350p
Destination : Paris aux faux airs de  La Nouvelle Orléans 
Descriptif C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette ? Une d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...


Mes Impressions sur le voyage :


Cela fait plus d'un mois que j'ai lu L’Écume des jours de plus je traverse des moments difficiles (ceux qui me connaissent personnellement comprendront), la taille et la qualité de cette chronique (ainsi que celle des prochains jours) risquent donc d'en être affectées.

De plus j'ai la vague impression que ce livre n'est pas fait pour être chroniqué, ni disséqué mais simplement lu !
Malgré la drôle d'impression que m'a laissée cette lecture je vais vous donné mon avis. 
Tout d'abord je voudrai saluer la brillante imagination de Vian qui pour l'instant dans mes souvenirs de lectures n'a pas trouvé d’égale. 
C'est tout un Univers incongru et original qui apparaît entre les lignes du roman. Mêlant caricatures, métaphores, humour noir et fameux mots-valise de Vian (pianococktail...). 
Où s'épanouissent des personnages hauts en couleurs : l’insouciant ( Colin), la beauté solaire (Chloé), l’effrontée (Alise), le dépensier (Chick), le ténébreux (Nicolas) et la spontanée (Isis).
Des personnalités tout à tour attachantes, énervantes et détestables. Mais qui permettent grâce à leurs évolutions d'aborder de nombreux thèmes : amour, argent, littérature, musique, passion, addiction, maladie, mort, ruine, amitié...

J'ai apprécié la caricature truculente de Sartre, grand ami de Vian, qui devient une véritable rock star poursuivis pas des centaines de fans.

Pour finir sur une note positive, j'ai adoré la luminosité, au sens propre de terme de roman. Je m'explique, la lumière qu'elle soit naturelle ou artificielle joue un rôle clé dans l'histoire. Quand tout va bien (le mariage de Colin et Chloé) elle est omniprésente et chaleureuse et quand le destin s'assombrit, la lumière aussi. Vian a donc ponctué son roman, d’adjectif clairs, rayonnants et vifs comme les rayons du soleil. Et les jeux de lumières qui éclairent le romans sont magiques. 

Je reste tout de même déroutée par cette lecture mais je me dis qu'au moins j'ai enrichi ma culture générale avec du Vian ! 

Extrait du voyage : 


"Il était si heureux que ça lui faisait énormément de peine."

Ce qui m’intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun."

L'auteur : 


Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray et décédé le 23 juin 1959 à Paris, est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). Ingénieur de l'École centrale, il est aussi scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur et peintre.


Les avis des autres voyageurs sont ici.

4 commentaires:

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